Le C.I.F. se bat actuellement sur plusieurs fronts :

Permettre aux petites cidreries indépendantes d’être représentées en tant que telles au sein de l’interprofession cidricole française (l’UNICID). En effet, actuellement, les 500 petites cidreries Françaises sont extrêmement mal représentées et n’ont pas voix au chapitre lors des prises de décisions concernant la filière cidricole. Elles représentent pourtant la majorité des emplois des cidreries françaises !

Faire modifier le décret sur le cidre qui est en cours d’écriture. Le cidre mérite une véritable définition. Actuellement des termes comme « traditionnel », « cuvées spéciales », « grand cidre », « terroir » par exemple ne sont pas définis par la loi et sont souvent utilisés de manière trompeuse sur les étiquettes de cidre. En outre, le consommateur de cidre a le droit de connaitre la nature et la composition de ce qu’il boit. Pourtant, à l’heure de la transparence, l’ajout d’eau, de concentrés, de colorants, la pasteurisation … ne sont pas identifiables par le consommateur.
Par respect pour les consommateurs mais aussi pour une concurrence loyale, Le C.IF. demande que la composition des cidres, l’origine des fruits et certains usages soient clairement mentionnés sur les étiquettes.

Faire respecter un usage à bon escient des termes « cidre artisanal », « cidre fermier » et « cidre traditionnel ».